OM – Monaco, du Triomphe de JPP à Enzo Francescoli, l’idole de Zizou

Monaco – OM, comment ne pas se remémorer cette formidable finale de Coupe de France qui allait consacrer l’OM de Bernard Tapie.

En 1989, l’OM devenait Champion de France en battant le PSG au Vélodrome le 5 mai sur une frappe de mule de Franck Sauzée à la 91eme minute.

Et il fallut parachever cela en ajoutant la Coupe de France le 10 Juin au Parc des Princes face à l’AS Monaco d’Arsène Wenger dans une des plus belles finales de l’histoire.

Une rencontre prolifique où Jean-Pierre Papin allait rentrer dans la légende Olympienne en inscrivant un hat-trick pour une victoire Marseillaise sur le score de 4 à 3.

Nous avons déjà évoquer cette formidable finale, la dernière victoire de l’OM en Coupe de France.

Mais projetons nous la saison suivante, car Enzo Francescoli arrive à Marseille et malheureusement pour une année seulement.

Le 25 Février 1990, l’OM reçoit Monaco dans une rencontre haute en couleur

Les Monégasques mènent 2 à 0, mais Enzo Francescoli va faire preuve de tout son talent, il marque un but exceptionnel et donne l’égalisation à Vercruysse dans un match de haut niveau, chaque équipe ne méritant pas de perdre.

Enzo réalise une partie exceptionnelle, qui marquera à jamais tous les spectateurs du Vélodrome.

Mais revenons 16 ans plus tard, un 9 Juillet 2006.

Zinédine Zidane a quitté le terrain pour la dernière fois, et c’est dans une finale de Coupe du Monde.

A quoi pense-t-il ? A la victoire de 1998 contre le Brésil et ses deux buts décisifs, à sa volée magique dans la nuit de Glasgow en finale de la Champion’s League, à Marseille, si près, si loin, à sa famille surement, et à son fils Enzo.

Ah Enzo ! Il l’a appelé du prénom d’un joueur qui a illuminé son adolescence, Enzo Francescoli, El principe (Le prince). Pourtant, Francescoli ne gagna jamais la Coupe du Monde, il avait le tort de ne pas être Brésilien ou Argentin mais Uruguayen.

Durant trois ans, il fut le roi du Parc, réalisant de véritable chef d’œuvre technique et des buts d’une limpidité absolue. Bernard Tapie le fit venir après le titre de 1989, et Enzo régala le Vélodrome durant une saison de roulettes, de bicyclette mais aussi de tout l’arsenal d’un attaquant de ce calibre.

Il était le complément idéal de JPP et de Chris Waddle. Il atteint son sommet le 4 Avril 1990 au Vélodrome face au Benfica de Lisbonne, quand l’OM entra de plain-pied dans l’Europe du football.

La main de Vata nous élimina de la Coupe d’europe des Clubs Champions, on fut Champion de France quand même, mais éliminé curieusement en Coupe de France par un Matra Racing en perdition lors d’une demi-finale au Vélodrome

L’OM manqua un triplé historique cette année là… Et Enzo manqua la gloire de peu, il céda sa place à un certain Abédi Pelé qui allait lui succéder.

Mais il inspira son plus célèbre admirateur, un fils de Marseille. Ne serait ce que pour ça, Enzo, tu mérites de rentrer dans la légende!

 

OM – Monaco 2 – 2 le 25 Fevrier 1990

Buts Hateley 21eme, Clément 31eme, Francescoli 40eme, Vercruysse 59eme

OM Huard – Amoros, Sauzée, Mozer, Di Meco – Deschamps puis Germain 55eme, Tigana, Vercruysse – Waddle, Papin, Francescoli